Dernières vérifications administratives et médicales pour les Gazelles en ce dimanche matin, avant de prendre la route vers le bivouac dans l’après midi.
Ils sont enfin accrochés à leurs poignets. De fins bracelets blancs, sésames indispensables pour se lancer dans l’aventure du Trek’in Gazelles 2025. «L’aboutissement d’un rêve» pour l’équipe 80 . «On était sur liste d’attente l’an dernier, cette année c’est enfin notre tour !» jubilent les trois amies du Val d’Oise.
140 équipages sont inscrits pour cette cinquième année, 420 Gazelles dont 313 primo participantes. «C’est le seul trek où l’on prend son pied, la preuve, certaines d’entre vous reviennent», s’exclame Dominique Serra, la fondatrice, lors de l’accueil. Dans la grande salle de l’hôtel Xaluca, à Erfoud, les consignes sont données pour les heures à venir. De quoi galvaniser Sandrine, Lucie et Nathalie, de l’équipe 33 . «On a les yeux un peu cernés, on a peu dormi, mais on est excitées ! On retrouve des visages connus, des filles rencontrées pendant le stage de préparation. Cette fois c’est vraiment le départ». Dans le patio de l’hôtel, à l’ombre des palmiers, les équipages procèdent aux ultimes vérifications. Première étape du parcours, la remise du Welcome Pack, qui contient les badges, les tee shirts, les casquettes ou encore le sac cleanwalkeuse, qui permet aux Gazelles de ramasser les déchets trouvés sur la route pendant le trek. Il faut ensuite remettre aux organisateurs les objets interdits. «Nous vérifions les montres pour s’assurer qu’elles ne sont pas connectées, les liseuses, les appareils photos…», explique Val, l’une des commissaires. Si les Gazelles peuvent emporter de quoi capturer leurs souvenirs, c’est avec des règles bien précises : «Les zoom des appareils ne doivent pas aller au-delà de sept, pour ne pas être assimilés à une paire de jumelles, et donc à de la triche.»
Tomber, se relever, marcher
Après la photo d’équipe, chacune doit passer par le stand médical. Vérification des allergies, des antécédents, de la trousse de médicaments … Audrey, médecin, rappelle les gestes à retenir: «Pas de pansement gras sur les ampoules, ils ne font pas bon ménage avec le sable. N’oubliez pas les couvertures de survie en cas de froid et surtout, buvez beaucoup ! N’attendez pas la soif, ne risquez pas la déshydratation.» L’équipage 86 , dont c’est le premier trek, écoute attentivement. «J’ai l’impression de planer», décrit Lisa. Il y a une dizaine d’années, cette secrétaire comptable a eu un grave accident de moto. «J’ai marché pendant cinq ans avec une orthèse et une canne. Je ne voulais pas que mes enfants ne gardent que ce souvenir de leur mère, j’avais envie qu’ils soient fiers de moi.» Un carburant puissant pour avancer. De quoi tenir, pour Lisa, Sandrine, Audrey et toutes les autres, jusqu’au bout du désert.















