COMPTE RENDU

Premiers pas autour de l’Erg Znaigui

Étape 1 ZNAIGUI  

Place aux choses sérieuses. Ce matin, les Gazelles prennent le départ pour la première étape de marche. Lecture de carte, navigation, découverte du désert… la journée s’annonce des plus intenses.

Des vacances au soleil le Trek’in Gazelles ? Loin s’en faut ! Ici, le réveil sonne tôt, à 5h30 et c’est Dominique Serra qui s’en charge. Des tentes s’échappent quelques bâillements. Mais très vite, les sourires et les rires prennent le dessus. «On s’attendait aux cornes de brume mais finalement, le réveil est très doux. On a bien dormi mais peu, entre l’excitation, le cerveau en ébullition d’avoir rempli les cartes la veille… Maintenant il est temps de partir, on veut marcher !» assure l’équipe 73 . Avant de s’élancer, direction le petit déjeuner.

A 6h30, entre un café et deux beignets, Ludo, le directeur sportif, rappelle les règles de la courses. Ici, pas de GPS, de montre connectée ou de téléphone, tout se fait à la main, à l’ancienne. Chaque jour, les Gazelles posent sur une carte des coordonnées géographiques et à l’aide d’une boussole, tentent de trouver les balises correspondantes en parcourant le moins de kilomètres possible. Un parcours qui fait entre 12 et 22 kilomètres selon la difficulté choisie par équipages, qui doivent valider plusieurs CP. Certains sont obligatoires, comme les CP contact, où les participantes retrouvent les équipes de Maïenga, les ravitaillement, les médecins et les organisateurs. Obligatoires aussi et plus difficiles à repérer, les CP virtuels, matérialisés par un symbole : deux pas orange et bleu placés sur un élément naturel, comme un caillou ou un arbre. Et enfin, les CP bonus, le petit plus qui peut faire gagner des places au classement… à condition d’ouvrir les yeux.

Un trek aux ambitions écologiques

Sur leur chemin, un autre défi attend les marcheuses. Dans leur paquetage, les équipages emmène un sac de collecte des déchets. «Nous avons pour habitude de laisser place nette à chaque passage, si l’on peut rendre le désert un peu plus propre, c’est une bataille de gagnée» rappelle Marina. Seule agence événementielle au monde à avoir décroché une norme environnementale, Maïenga tient à la garder. Et compte pour cela sur les efforts de chacun, comme avec le tri des déchets, un temps de douches raisonnable ou encore l’attention portée au gaspillage alimentaire.

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